Ce qu’il faut vérifier en premier

Il faut d’abord commencer par s’assurer que l’engin démarre correctement. Vous devez aussi vérifier que le carburateur fonctionne bien, et si ce n’est pas le cas, emmenez votre moto chez le mécanicien à moins que vous n’ayez les outils et le savoir-faire pour le réparer vous-même. Ensuite, il faut effectuer un examen minutieux de la batterie, si elle marche bien même après de longs mois de repos. Vous devez également contrôler la charge de la batterie, à l’aide d’un multimètre si vous en avez, sinon adressez-vous à votre mécanicien. Puis, vérifiez le niveau de tous les liquides : freins, refroidissement, l’huile moteur, etc. Il est essentiel de s’assurer qu’il n’y a aucune fuite nulle part.

Que faire ensuite ?

Ensuite, contrôlez tout le reste. Prenez suffisamment de temps pour voir si aucune pièce n’est abîmée ou ne s’est rouillée et pour voir quelles sont les pièces défectueuses à changer de toute urgence. Point important à ne pas oublier : les câbles, que ce soit de l’embrayage, des freins, du carburateur ou encore des feux. Si vous voyez qu’un câble commence à se dégrader, vous ne devez surtout pas utiliser la moto, vous devez d’abord faire réparer ce câble. Il vous faut aussi tester les commandes de la moto et vous assurer que chacune marche à merveille. En fait, vous devez effectuer ce genre de révision régulièrement.

Son fonctionnement

Le moteur d’une moto électrique fonctionne comme celui d’un vélo ou d’une trottinette électrique. C’est-à-dire que sous l’effet du champ magnétique d’un aimant, le rotor se met en mouvement et produit une énergie mécanique qui actionne les roues arrière. Cette énergie est ensuite régentée par un contrôleur qui détermine la puissance du moteur (puissance continue), l’intensité d’une accélération, le frein moteur ou la récupération d’énergie.

La batterie

La batterie de type Lithium-Ion ou Lithium-Polymère est la plus utilisée sur les motos électriques. Leur durée de vie varie entre 290 000 à 730 000 km. Pour ces motos, cette durée de vie de la batterie est un sujet à problème. Toutefois, il est possible de remplacer cet élément et de la recycler chez le constructeur. Il faut également noter qu’à la maison, une prise de 220V suffit pour recharger une moto électrique. Et sur route, les bornes publiques sont là pour les recharges rapides.

La récupération d’énergie

Les coups de frein valent de l’énergie pour une moto électrique. C’est-à-dire que les freinages, les décélérations et les freins moteurs effectués par le conducteur produisent de l’énergie transformable qui va recharger la batterie, même sur route et en pleine conduite.

L’entretien du véhicule

Il est particulièrement facile d’entretenir une moto électrique, car elle n’a besoin ni d’une vidange (sauf pour les modèles qui possèdent un système de refroidissement par huile), ni d’une révision, ni de remplacement de bougie ou de courroie à changer. Les principaux éléments à entretenir sont les pneus, les plaquettes de frein et la chaîne de transmission.

La boite de vitesse

Généralement, la boite de vitesse et l’embrayage ne sont pas nécessaires sur une moto électrique. Et cela, parce que son moteur possède un couple constant. La poignée d’accélérateur devient de ce fait, le variateur.

Le type de conducteur adapté aux motos électriques

Une moto électrique est accessible avec un permis A, A1, A2 et B, selon la puissance du moteur et l’âge du conducteur. De plus, assurer une moto électrique et obtenir son certificat d’immatriculation sont moins coûteux parce que cette dernière est moins exposée à des accidents et en théorie, ne causent pas de gros dégâts. À noter également que le calcul de la puissance fiscale la rend assez rentable et vous permet de bénéficier d’une cotisation d’assurance peu élevée si on compare à la conduite d’une moto classique.

Si vous êtes à la recherche de nouvelles sensations, essayer la moto électrique, vous ne risquez pas d’être déçu. En plus d’y prendre plaisir, vous ferez un geste pour l’environnement.

Les risques existent en automne

L’automne comporte quelques risques auxquels il ne faut pas fermer les yeux si on roule à moto. Vous le savez, en automne, il pleut souvent et les risques de glissade sont bel et bien réels. Les feuilles mortes qui tombent et qui tapissent les routes sont aussi bien souvent glissantes. Ce sont surtout ces deux facteurs, les routes mouillées et les feuilles mortes qui empêchent une parfaite adhérence des roues à la chaussée. Donc, pour rouler à moto en toute sécurité en automne, quelques règles sont à suivre : ne pas freiner brusquement, ne pas accélérer brusquement non plus, plutôt ralentir et anticiper et rester à distance avec les autres véhicules, que ce soit ceux devant vous que ceux à l’arrière.

Pour une visibilité optimale

En automne, la luminosité baisse nettement, le soir tombe de plus en plus vite et même en journée, le ciel peut être gris. Lorsque vous roulez sous la pluie, votre visibilité peut être réduite à cause des gouttes mais aussi en raison de la buée qui peut se former au niveau de vos yeux. Alors, pour assurer votre sécurité, pensez à nettoyer soigneusement votre visière avant chaque sortie à moto, ainsi, vous verrez bien ce qui se passe autour de vous. Mais pour que vous, vous soyez bien vu également, veillez à ce que votre casque et votre blouson comporte des bandes auto-réfléchissantes bien visibles.

Les avantages d’un voyage à moto

Certes, à moto, vous ne pouvez pas embarquer toute votre famille et vous n’avez pas non plus la possibilité d’emporter beaucoup d’affaires. Mais la moto se prête à toutes les destinations (ou presque), ce qui la rend vraiment intéressante. Cependant, une bonne préparation s’impose. Premièrement, faites le bon choix de la moto. Réfléchissez à la distance à parcourir, l’aller-retour donc, mais en plus, les trajets que vous ferez sur place pour visiter des sites ou pour vos loisirs. En deuxième lieu, informez-vous sur l’état des routes par lesquelles vous devriez passer. Enfin, réunissez toutes ces informations et choisissez la moto la plus adaptée.

Moto tout-terrain

Pour être sûr de ne pas faire le mauvais choix, prenez donc une moto tout-terrrain. Avec un tel engin, vous ferez des kilomètres sans broncher et vous pourrez franchir tous les obstacles qui pourraient se présenter en chemin. Ce qui ne vous dispense pas d’une visite technique avant le départ. Faites faire une évaluation complète de votre deux-roues : pneus, freins, moteur, huile, etc. Puis, vérifiez les papiers, que la moto soit la vôtre ou louée : carte grise, assurances, certificat de conformité et permis. Sur ce dernier point, rappelez-vous qu’il faut un permis de conduire A pour une moto de plus de 50 cm³.